lundi 11 mai 2009

Réussir l’entretien d’évaluation annuel. Par Valérie Descombes

L’entretien annuel d’évaluation est souvent considéré comme un exercice obligé. L’évaluateur comme l’évalué peuvent en ressentir de l’appréhension.
Pourtant l’entretien peut se transformer en un réel échange constructif, avec l’apprentissage de quelques fondamentaux. Son réel enjeu se situe au-delà de l’application stricte du dispositif de l’entreprise : celui de la création d’une relation de qualité qui facilitera le travail tout au long de l’année.

La préparation de cet entretien conditionne son bon déroulement : identifier ses enjeux, connaître les étapes qui le constituent, découvrir les moyens à disposition dans l’organisation. Elle permettra au responsable d’équipe de gagner en confiance et de mener cet entretien avec succès.

La réussite de ce moment important dépend aussi de la qualité de l’échange instauré. Il s’agit ici d’identifier et de s’approprier les conditions d’un dialogue constructif et d’instaurer la confiance : savoir écouter, savoir formuler un désaccord sans agressivité mais aussi savoir donner de l’information et savoir encourager pour mobiliser et impliquer.

L’acquisition de ces savoir-faire permettra au responsable d’équipe de mobiliser pleinement ses ressources pour réussir l’évaluation de ses collaborateurs. Il remplira ainsi sa fonction managériale en contribuant à garantir la qualité du travail au sein de l’équipe.


Se former à l'entretien d'évaluation

mercredi 15 avril 2009

Le Marketing social pour accroître l'efficacité de la communication. Par Jean Louis Verdier

Le Marketing social vise à provoquer un changement de comportement dans la population. Il s'agit d'appliquer les outils classiques du Marketing pour définir une action de communication qui permettra une mobilisation puis une mise en action de la population visée (la cible).
Pourquoi social ? Car il s'agit de mettre ces outils au service d'une cause sociale : traitement d'une épidémie (SIDA, maladies cardio-vasculaires), de l'environnement (inciter à de bonnes pratiques en matière de gestion de l'eau ou de traitement des déchets), campagnes de dons, de prévention (alcoolisme, tabagisme)… L'efficacité de l'action des associations ou des administrations qui s'impliquent dans ces campagnes se mesure en effet au nombre de personnes (de prospects) mises en action au service de la "cause".

Le CETEC-Info est ainsi intervenu en octobre 2008 à Kourou lors de la réunion annuelle des 120 acteurs chargés de la prévention du SIDA en Martinique, Guadeloupe et Guyane. Il s'agissait de montrer aux populations de médecins, de travailleurs sociaux et d'associations de malades comment les techniques du Marketing pouvaient leur permettre d'accélérer leurs actions de prévention. De cette formation sont sortis la définition de publics prioritaires, de messages, de supports (oraux et picturaux plutôt qu'écrits), de canaux de communication (les radios FM plutôt que la télévision, le théâtre plutôt que la presse, …).

Le CETEC-Info collabore avec la CRAM Midi-Pyrénées.
Les caisses de retraite voient aujourd'hui monter l'effectif des ayant-droits avec l'arrivée à l'âge de la retraite des baby-boomers. Cette explosion des bénéficiaires implique de repenser toute la communication avec les futurs retraités, de manière à mieux les informer sur leurs droits et leurs statuts. Qui sont-ils ? Où sont-ils ? Comment les toucher ? Comment les sensibiliser et les conduire à effectuer au plus tôt leur reconstitution de carrière ? Par quels canaux les joindre ? Quels messages sont de nature à les mobiliser ?
L'action de formation du CETEC-Info vise à doter les cadres des caisses de retraite des outils conceptuels qui leur permettent de bâtir un plan d'action doté d'objectifs très concrets, de percevoir les freins et donc de déterminer les argumentaires qui permettront de les contourner. Enfin, elle aboutit à la fabrication d'un plan de communication adapté aux régions et aux populations visées.


Pour se former au Marketing social

lundi 23 mars 2009

Procédure VAE trop lourde selon le Médiateur de la République

Dans son rapport annuel pour 2008, le Médiateur de la République signale des réclamations portant sur la lourdeur de la procédure VAE. Il a fait part de ses doutes sur l’atteinte des objectifs de la démarche au ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.

Lire le rapport, 84 p.

La lourdeur du processus de validation des acquis de l’expérience (VAE ) La loi du 17 janvier 2002, dite loi de modernisation sociale, a introduit le principe général d’un droit individuel à la reconnaissance de l’expérience professionnelle pour l’acquisition d’un titre ou d’un diplôme. Or, le Médiateur de la République a reçu au fil des années des réclamations illustrant la lourdeur de cette procédure. Il a appelé l’attention du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche dès 2007 sur ce dispositif qui lui paraissait ne pas atteindre les objectifs qui lui étaient assignés. En écho aux constats et aux préoccupations du Médiateur de la République, le rapport d’Éric Besson de septembre 2008 faisait état d’une procédure trop longue, peu lisible et dissuasive.

Extrait du rapport, p.71

Source : Carif Langudedoc-Roussillon

jeudi 12 mars 2009

Tuteur, mentor, coach... et leurs profils

Les fonctions d'accompagnement sont désignées par différents termes selon le contexte dans lequel elles s'exercent.

Le tuteur intervient auprès d'un apprenant dans un dispositif de formation.
Le mentor accompagne un individu dans toutes les dimensions de sa vie.
Le coach intervient auprès d'un professionnel pour l'aider à améliorer ses compétences professionnelles.
Le maître d'apprentissage d'un étudiant en alternance, appelé également tuteur d'entreprise, emprunte tant au coach qu'au tuteur.

Selon Viviane Glikman, les tuteurs se répartissent en plusieurs profils. Ceux-ci peuvent également être appliqués aux autres dénominations des accompagnateurs :
Les formels sont plutôt réactifs et ne traitent guère que les demandes d’ordre didactique et méthodologique.
Les compatissants sont seulement réactifs, mais acceptent de traiter toutes les demandes des apprenants, notamment sur des problèmes d’ordre psychologique, matériel, personnel et social.
Les challengers sont proactifs, mais uniquement sur des questions d’ordre didactique et méthodologique.
Les holistiques sont à la fois proactifs et disposés à traiter l’ensemble des problèmes que rencontrent les apprenants.

Nos formations en Ingénierie de formation

mardi 24 février 2009

Les Certifications professionnelles du CETEC-Info changent de nom !

En effet, la Commission Nationale des Certifications Professionnelles (CNCP) a reconduit nos 2 Titres pour 3 ans.

- Le Titre "Infographiste" devient Maquettiste Infographiste
- Le Titre "Infographiste Multimédia" devient Maquettiste développeur Multimédia

Ils sont tous les 2 de
niveau III, l’arrêté ayant été publié au Journal officiel du 7/02/2009

Pour info : l'homologation est un label de qualité qui permet à un organisme de formation privé ou public, de faire reconnaître une formation dont il a prouvé la valeur professionnelle sur les marchés d'emploi et auprès des entreprises. Durant 3 ans dans l'ancienne procédure, l'Etat donne un label - l'homologation - indiquant la dimension professionnelle du « diplôme » et le sérieux de l'institution qui le prépare.

La Commission Nationale de la Certification Professionnelle (CNCP)
Pour délivrer ce label, l'organisme ou l'institution de formation doit présenter un dossier de demande qui sera évalué devant une Commission comprenant des partenaires sociaux, des membres de la CNCP, des représentants des différents ministères, des personnalités compétentes, des organisations représentant le secteur de la formation professionnelle et de la promotion sociale...


La qualité de ces diplômes repose notamment sur la reconnaissance professionnelle qu'ils peuvent apporter : l'homologation est accordée si l'enquête auprès de trois promotions de diplômés montre qu'ils trouvent rapidement un emploi correspondant à leurs qualifications et obtiennent une reconnaissance professionnelle, le fait que les formations qui conduisent au diplôme soient principalement assurées par des enseignants/formateurs issus du secteur professionnel et reposent sur des référentiels de compétences et d'emploi précis.

L'homologation classe les formations et diplômes par niveau de qualification et par secteur d'activité professionnelle et ce classement est interministériel, c'est-à-dire reconnu par tous les ministères.

Une grande partie des diplômes homologués est reconnue dans des conventions collectives ; la plupart des concours administratifs reconnaissent les Titres homologués dans les conditions d'inscription ; les Titres homologués préparent plutôt à des métiers et des compétences pointus que ne préparent pas d'autres types de diplômes ; la préparation d'un titre homologué constitue souvent un argument prioritaire pour obtenir un congé individuel de formation.

Le Titre homologué a donc une valeur nationale.


jeudi 19 février 2009

Tutorales n°2


Nous avons le plaisir de vous informer de la parution du n°2 Tutorales, revue dédiée au tutorat à distance dont le directeur de la publication n'est autre que notre collaborateur Jacques Rodet.


Sommaire
  • Présentation de Tutorales
  • Éditorial
  • Présentation de Nelly Guillaume
  • Un modèle d’Animation : vision synthétique des fonctions tutorales de Nelly Guillaume
  • Entretien avec Nathalie Deschryver
  • Fixer la rémunération des tuteurs à distance de Jacques Rodet
  • Actualité de la recherche sur le tutorat à distance
  • Conditions d'utilisation de la revue Tutorales

lundi 16 février 2009

Le tutorat à distance en bureautique : des témoignages

e-Learning-infos.com lance une série d'interviews sur les pratiques tutorales d'organismes de formation continue. La série a débuté par un entretien avec Sophie Koukerdjinian, responsable du tutorat chez IProgress et s'est poursuivi avec Lydie Pineau de chez ENI.

Si vous êtes confrontés à des problématiques de mise en place de votre système de tutorat en direction de vos salariés, nous vous offrons plusieurs prestations :
  • Expertise et conseil sur mesure
  • Evaluation des solutions existantes
  • Préconisations d'une nouvelle organisation adaptée du tutorat
  • Formations de tuteurs

Nos formations en Ingénierie de formation

jeudi 12 février 2009

OPCALIA prend en charge les formations des TPE

Le savez-vous ?

OPCALIA prend en charge les formations des Entreprises de moins de 50 salariés dans la limite de 5 inscriptions par entreprise aux conditions suivantes :

- Être adhérente à OPCALIA Ile de France ou choisir d'y adhérer en s'acquittant d'un versement volontaire de 150 Euros HT minimum et sous réserve de s'être acquittées de leurs obligations auprès de leur OPCA de branche.

- Pour les entreprises de 10 à 50 salariés : verser 50 Euros HT pour chaque inscription à un stage (dans la limite de 5 inscriptions par entreprise).

- Pour l
es entreprises de moins de 10 salariés, les coûts pédagogiques sont intégralement pris en charge par OPCALIA.

OPCALIA est un OPCA régional interprofessionnel.
Sa mission : accompagner les petites entreprises et leurs salariés dans leurs problématiques d’adaptation et d’anticipation des évolutions socio-économiques et favoriser l’accès à la formation de l’ensemble de leurs collaborateurs.

Il publie le Guide des actions collectives, répertoire d'actions de formation retenues pour 2009. Les formations répertoriées dans ce Guide sont accessibles pour toutes les entreprises.

Nos formations prises en charge par OPCALIA en 2009

Ecrire pour communiquer
Les fond
amentaux du Marketing direct
PowerPoint
Prospecti
on téléphonique et télémarketing

Pour tout renseignement, nous contacter : 01 48 24 18 24

lundi 9 février 2009

Les Fongecif, territoires d'équité ou d'égalité pour la formation continue ?

Nous vous informons de la parution d'un article paru dans la Revue Travail et Emploi qui s'intéresse au fonctionnement des Fongecif et à la manière dont ils favorisent ou non l'égalité de chacun face au dispositif du CIF.

Les Fongecif, territoires d'équité ou d'égalité pour la formation continue ?
Sarah Ghaffari, André Giffard, Christine Guégnard, Anne Moysan-Louazel et Gérard Podevin, Travail et emploi, octobre-décembre 2008, n° 116, pp. 57-68.

Résumé
"Le CIF est conçu comme un droit social à la fois individuel et collectif. Dans chaque région, des organismes de gestion de ce congé ont été créés : les Fongecif. Mais alors, quelles sont les déclinaisons régionales de ce dispositif national de politique sociale ? De quelle manière les Fongecif concilient-ils contrainte de rareté et principe d’égalité de tous devant la loi ? Telles sont les deux questions auxquelles cet article tente de répondre. En effet, si ce droit est acquis pour tous les salariés éligibles, il s’applique sous contrainte de rareté de financement. Au-delà d’une égalité juridique formelle présente dans les textes nationaux, les manières de mobiliser l’idée de justice semblent alors différentes selon les régions. Deux pratiques principales de sélection sont observables qui correspondent, semble-t-il, à deux manières de penser l’égalité. Les Fongecif apparaissent donc comme des lieux de production de normes spécifiques qui par leurs pratiques et leurs stratégies donnent le sens du droit. À ce titre, ils peuvent contribuer à la création d’inégalités territoriales dans l’accès des salariés à ce droit individuel."

Nos formations pouvant être suivies dans le cadre du CIF
Infographiste - Certification Professionnelle - Niveau III (RNCP)
Infographiste - Multimédia - Certification Professionnelle - Niveau III (RNCP)


samedi 7 février 2009

Communiquer encore et toujours ! . Par Joëlle Clabé-Oudot

Soyons en bien conscients, nous passons notre temps à communiquer ! Du lever au coucher, nous communiquons ; dans notre vie privée, sociale, publique, professionnelle, nous communiquons encore et toujours.

La communication démarre dès notre arrivée sur cette bonne vieille terre : un contact physique, un regard, et voilà, la relation s'établit, la communication est née ! Visuelle et muette d'abord, elle s'enrichit progressivement des sons puis des mots puis du langage et enfin de l'écriture pour s'enraciner et laisser une trace pour les autres, ceux d'aujourd'hui et de demain.

Relation entre deux individus, entre des individus, entre un individu et un groupe : la communication se décline à l'infini. Et pour échanger avec toujours plus de monde, sur toujours plus de sujets, nous multiplions les canaux ; le regard, la parole, la main qui tient le pinceau ou le crayon deviennent au fil du temps insuffisants, alors nous imaginons, nous innovons, nous inventons... l'imprimerie, la machine à écrire, l'ordinateur, Internet !

Mais communiquer est chose bien complexe car la communication est création. Et, dans notre désir irrépressible de la maîtriser, nous nous entraînons en permanence, cherchant toujours à l'améliorer. Eh oui, car mieux parler, mieux dessiner, mieux mettre en pages, mieux écrire... signifie être mieux compris et de plus d'individus : éternelle quête !

Une chose et sure : vivre seul(e) et nous taire, sans écrire et sans peindre, sans chanter ni jouer de la musique... , bref sans communiquer, cela n'est pas pour nous !


Se former à la Communication

lundi 2 février 2009

Démarrer dans le e-learning ou penser la mise à distance de la formation. Par Jacques Rodet

Depuis que le e-learning a abandonné sa prétention à remplacer toutes les formes traditionnelles de formation, son développement est de plus en plus soutenu. Mettre à distance une formation peut se faire de multiples manières. La typologie COMPETICE en donne un aperçu. Le recours aux moyens technologiques et aux médias dans le cadre d'une formation peut être réalisé aujourd'hui de manière harmonieuse, en tenant compte des pratiques existantes et en s'inscrivant dans une réelle démarche d'accompagnement du changement.

Plutôt que de e-learning, il est désormais plus pertinent de parler de modalités mixtes mêlant activités en présentiel et à distance. De plus, l'utilisation des médias n'est pas dévolue aux modalités de formation à distance mais peut tout à fait s'intégrer aux sessions en présentiel. Aussi, il s'agit, plutôt que de se « convertir » au e-learning, de penser de nouveaux scénarios de formation et les usages pédagogiques des médias. Il peut, par exemple, être très pertinent d'échanger en présentiel sur un thème donné après que les stagiaires aient effectué, à distance, un travail de recherche d'informations sur le web qu'ils auront ensuite capitaliser sur un wiki.

Au-delà de la créativité pédagogique qu'autorise ces formules mixtes, il est également important de bien prendre conscience que la mise à distance d'un cursus de formation n'est plus forcément aussi lourd qu'il y a encore seulement 2 ou 3 ans. En effet, après le règne tout puissant des plateformes de e-learning qui introduisaient des contraintes fortes de réingénierie et de production de ressources et qui entraînait une certaine industrialisation dans la formation, nous vivons actuellement l'émergence de nombreux outils faciles d'utilisation et caractérisés par leurs aspects sociaux et collaboratif : le web 2.0.

Ces outils permettent de concilier la « posture artisanale » qu'affectionne de nombreux formateurs qui souhaitent maitriser de A à Z l'ensemble de la conception, production et animation de leurs actions de formation. Ainsi, il est possible de mettre à distance des formations sans recourir à des plateformes de e-learning qui sont plus adaptées à la gestion de très nombreux apprenants. Dès lors que l'on s'adresse à un nombre réduit d'apprenants, la solution réside plutôt dans l'utilisation des outils du web 2.0 (blogs, wikis, classes virtuelles, vidéos synchronisées à des diaporamas, réseaux sociaux, mind mapping collectif, etc.).

Démarrer dans le e-learning n'est plus aussi difficile que par le passé. Toutefois, il est toujours préférable de pouvoir tenir compte des retours d'expériences de praticiens et spécialistes. C'est dans cet esprit que le Cetec-Info souhaite vous accompagner afin de mieux dimensionner vos solutions de mise à distance de formations.

jeudi 29 janvier 2009

La formation de formateurs occasionnels. Par Jacques Rodet

De nombreuses organisations sont amenées à conduire des actions de formation de leur personnel en interne. Soit parce que les actions concernées ne sont pas dispensées par les organismes de formation, soit parce qu’il s’agit d’un choix visant des objectifs d’économie et/ou d’animation des relations entre salariés.

Dès lors, les personnes choisies pour animer ces sessions de formation le sont davantage pour leur connaissance du contenu de la formation que pour leurs savoir-faire de concepteur et d’animateur.

Les formateurs occasionnels n’ont certainement pas besoin de maîtriser toutes les facettes du métier de formateur mais il est nécessaire qu’elles puissent gagner en savoir-faire tant pour définir des objectifs pédagogiques, qu’un déroulé de formation, que la fabrication des ressources de formation (textes, diaporamas, vidéos, etc.). Il est également important qu’elles puissent connaître les principes de bases de l’animation d’un groupe de stagiaires et se perfectionnent dans leur communication orale.

C’est pour atteindre ces objectifs, que de plus en plus d’organisations mettent en place des formations de formateurs occasionnels.

Au Cetec-Info, nous proposons depuis plusieurs années, différents modules dédiés à la formation des formateurs occasionnels.


Se former : Formateur occasionnel, savoir animer une formation

mardi 27 janvier 2009

LE CIF – Congé Individuel de Formation


Si vous êtes demandeur d'emploi, ce qui suit peut vous concerner !


Savez-vous que tout salarié en fin de contrat ou venant de terminer un contrat en CDD, sous réserve cependant d’une ancienneté suffisante, peut demander un CIF-CDD.
La formation doit débuter, au plus tard, 12 mois après le terme du CDD ayant ouvert les droits.

Ancienneté professionnelle : le candidat au CIF doit pouvoir justifier de 24 mois consécutifs ou non, en qualité de salarié relevant du droit privé, quelle qu’ait été la nature des contrats successifs, au cours des 5 dernières années, dont 4 mois consécutifs ou non, sous CDD au cours des 12 derniers mois.
Seul le
Contrat Initiative Emploi conclu sous forme de CDD peut ouvrir les droits au CIF-CDD.

Durée et rythme de formation : la durée du CIF ne peut excéder 1 an à temps complet ou 1 200 heures à temps partiel sur 3 ans.

Statut et droits : pendant la durée de la formation, vous avez le statut de stagiaire de la formation professionnelle continue. La rémunération et le maintien de la protection sociale en matière de Sécurité sociale, d’assurance chômage et de retraite complémentaire sont assurés le FONGECIF Ile-de-France.

A l’issue de la formation, vous avez le statut de demandeur d’emploi. La période de stage permet la réouverture des droits ASSEDIC qui sont calculés sur la base des rémunérations versées pendant le CIF (Le CIF-CDD est considéré par les ASSEDIC comme une période d’activité salariée).

Attention : déposer son dossier au plus tard 2 mois avant le début de la formation.

Pour plus d’informations, vous pouvez rencontrer un Conseiller du Fongécif Ile-de-France : 2 Ter, B
d St Martin - 75498 Paris cedex 10 - Tél : 01 44 10 58 58

Cel
a permet aux demandeurs d'emploi, remplissant les conditions de prise en charge, de suivre nos formations diplômantes en CIF à Paris, à savoir :


Infographiste - 945h — Certification professionnelle de niveau III (BAC+2)

Infographiste Multimédia - 980h — Certification professionnelle de niveau III (BAC+2)

Pour de plus amples renseignements : Annie-Ange GAUMONDIE au 01 48 24 18 24 ou courrier@cetec-info.org


jeudi 22 janvier 2009

Yves Francisque 1950-2009

Nous avons le regret d'annoncer le décès d'Yves Francisque ce vendredi 16 janvier 2009 des suites d'une longue maladie incurable.
Yves Francisque avait rejoint le CETEC en 1992. Par suite de sa maladie, il a abandonné ses fonctions en novembre 2003. Jusqu'au dernier jour, il avait tenu à assurer les formations dont il avait la responsabilité malgré un état de santé préoccupant qui l'épuisait. 

Yves Francisque a été un des premiers  graphistes sur ordinateur. Dès le départ, il a été un spécialiste du logiciel Painter. A ce titre, il avait participé à l'aventure du Studio Graphique d'Apple et avait exposé aux premiers salons Imagina à Monte Carlo. Il avait exposé en Suède, en Grande Bretagne et en Allemagne.  Une partie de son oeuvre est reproduite dans l'ouvrage de Jeremy Sutton "A Visual Guide to Mastering Painter, Fractal Design Creative Techniques", Hayden Books, 1996. L'éditeur a écrit : "Includes award-winning artwork from some of the best Painter artists in the world". 
En formation, il avait collaboré avec Pyramid avant de rejoindre le CETEC-Info. 

Il est l'auteur de 2 ouvrages : 
-
Aldus FreeHand, version 3.1, Armand Colin 1992, coll. Séquences
-
Fractal Design Painter, Armand colin 1993,  coll. Séquences.

Nous présentons toutes nos condoléances à sa famille et à sa compagne.

mardi 20 janvier 2009

Vous avez dit marketing social ? par Joëlle Clabé-Oudot

Eh oui ! Le marketing n’est pas que marchand, il est aussi social !

Puisqu’il peut modifier les habitudes des consommateurs, il doit pouvoir également modifier les comportements des individus et des groupes !

Fortes de ce simple postulat, les grandes ONG comme l’OMS, l’UNICEF, l’UNESCO, la FAO, … vont, dès les années 6O, s’approprier les méthodes et techniques du marketing et les appliquer à la promotion des grandes causes sociétales : campagnes de vaccination et de dépistage, malnutrition, alcoolisme, scolarisation, … Le marketing social était officiellement né !

Progressivement, les autres organisations qui œuvrent dans le domaine médical, social, environnemental ou culturel et travaillent pour récolter toujours plus de dons, pour transformer le moindre euro investi en aide, en recherche, en actions sociales, humanitaires, ... le mettent en pratique.

Car le marketing social vise à délivrer des messages percutants qui résonnent dans l’esprit des hommes et des femmes, éveillent leur conscience et les poussent à agir.

Il s’appuie sur une connaissance approfondie du comportement des individus et de leur environnement, connaissance qui conduit à définir avec précision les divers publics concernés par telle ou telle action, à partir de critères de segmentation communs préalablement définis.

Il permet, dès lors, d'identifier les attentes et les blocages des populations ciblées, de rédiger des messages forts et de sélectionner les supports et canaux de diffusion adaptés, dans le cadre d'une démarche structurée et coordonnée, fondée sur l’optimisation des moyens employés et la maîtrise des coûts.

Ainsi, pour concevoir des campagnes de communication qui marquent les mémoires, faire changer durablement les comportements et évoluer les mentalités, le marketing social s’avère incontournable.


Se former au Marketing social

lundi 12 janvier 2009

A propos de veille documentaire. Par Jacques Rodet

Réaliser une veille documentaire a toujours été une activité stratégique pour une entreprise ou même un individu. Aujourd'hui cette démarche est indispensable à la fois pour être informé mais aussi pour être en mesure de faire le tri dans toutes les informations disponibles.

Les flux RSS générés par les blogs et les sites Internet présentent l'avantage d'amener l'information à soi et de diminuer d'autant l'activité de recherche d'informations. L'apparition des agrégateurs de flux RSS tels que Netvibes facilite aussi grandement l'exploitation des résultats de la veille.

Il existe principalement deux logiques de veille. La première consiste pour chacun à dimensionner son propre agrégateur de flux RSS et éventuellement à en donner accès aux autres. Cette logique pourrait voir un certain aboutissement par la mise en place d'agrégateur d'agrégateurs qui serait en mesure de gérer les doublons.

La seconde est d'organiser une veille à plusieurs dans une démarche collaborative. Pour ce faire l'utilisation de tags comme dans delicious est assez intéressante (cf. la veille de t@d qui dispose également d'un widget : widget de t@d). Le problème qui se pose alors est que le nombre de volontaires à participer à la veille collective peut se révéler assez faible. Cela tient à mon sens au fait que des objectifs de veille collaborative ne peuvent pas toujours suffire à atteindre les objectifs individuels de chacun et que chacun donne priorité à ses objectifs individuels de veille, ce qui n'est pas anormal.

mardi 6 janvier 2009

Le tuteur, compagnon de route. Par Jacques Rodet

« Ce mot de tuteur suggère donc une relation inégale entre une personne adulte, socialement reconnue pour ses compétences, et une autre personne nécessitant un étayage, une aide. La relation n'est donc pas définie en terme de réciprocité. » Cet extrait de l'article consacré au Tutorat dans le Dictionnaire encyclopédique de l'éducation et de la formation (Nathan Université) indique qu'entre le tuteur et le tutoré il y a inégalité.

Nous pouvons donc nous demander si l'objectif du tuteur est de vivre ou de faire vivre cette inégalité, ou si au contraire il s'agit de l'amoindrir et de la dépasser.

L'inégalité est par bien des aspects assimilable à la distance et le delta entre le tuteur et le tutoré à un chemin à parcourir. Mais si il doit y avoir rencontre, où doit se situer le lieu de celle-ci ? Au point où se trouve le tuteur ? Où se trouve le tutoré ? A mi-chemin ?

J'ai la conviction que le tuteur ne doit pa
s faire vivre cette inégalité, ce qui est trop souvent le cas lorsqu'il ne fait qu'affirmer son rôle d'expert ou de sachant envers le tutoré. Il lui faut par contre vivre cette inégalité, c'est-à-dire en avoir conscience et être en mesure de l'évaluer au plus juste. Pour cela, le tuteur doit être en mesure de se situer tant sur sa connaissance du contenu professionnel que sur ses habiletés à tutorer. Il doit aussi pouvoir aménager des activités lui permettant de situer le tutoré sur ce même champ professionnel et sur ses habiletés à être apprenant.

Une fois ces constats établis, le tuteur, à mon sens, ne doit pas simplement encourager le tutoré à faire le chemin vers lui mais au contraire accepter de rejoindre le tutoré où il est afin de faire le chemin avec lui. Il est alors fort possible que la route empruntée ne soit pas identique à celle que le tuteur ou son entreprise a p
révue, que le tutoré, de par ses intérêts, ses difficultés, son appétence devienne l'inventeur d'une nouvel itinéraire. Il est fort probable aussi que celui-ci délaisse les autoroutes et affectionne les chemins de traverse. Le rôle du tuteur est alors d'accompagner et de vérifier que cette route, les amènent bien au but visé, mais depuis longtemps nous savons que tous les chemins mènent à Rome. Le tuteur sera alors attentif à prévenir les embûches, à indiquer les moyens de surmonter les obstacles, à aménager les pauses réparatrices, à stimuler et à encourager le tutoré marcheur.

Je ne vois là que des avantages pour le tutoré et le tuteur. D'une part, le tutoré avancera à son rythme, construira son parcours tel un ruisseau dont l'eau emprunte le chemin le plus aisé, gagnera en confiance et sera encouragé à poursuivre. D'autre part, le tuteur découvrira d'autres paysages qui l'enrichiront d'autant plus qu'il les appréciera avec le tutoré. Il en ressortira différent et plus apte à cheminer avec d'autres tutorés.


Et si, comme le pédagogue était un marcheur, le tutorat n'était qu'une affaire de parcours commun où l'inégalité laisserait la place à la compagnie...


Se former au tutorat