jeudi 29 janvier 2009

La formation de formateurs occasionnels. Par Jacques Rodet

De nombreuses organisations sont amenées à conduire des actions de formation de leur personnel en interne. Soit parce que les actions concernées ne sont pas dispensées par les organismes de formation, soit parce qu’il s’agit d’un choix visant des objectifs d’économie et/ou d’animation des relations entre salariés.

Dès lors, les personnes choisies pour animer ces sessions de formation le sont davantage pour leur connaissance du contenu de la formation que pour leurs savoir-faire de concepteur et d’animateur.

Les formateurs occasionnels n’ont certainement pas besoin de maîtriser toutes les facettes du métier de formateur mais il est nécessaire qu’elles puissent gagner en savoir-faire tant pour définir des objectifs pédagogiques, qu’un déroulé de formation, que la fabrication des ressources de formation (textes, diaporamas, vidéos, etc.). Il est également important qu’elles puissent connaître les principes de bases de l’animation d’un groupe de stagiaires et se perfectionnent dans leur communication orale.

C’est pour atteindre ces objectifs, que de plus en plus d’organisations mettent en place des formations de formateurs occasionnels.

Au Cetec-Info, nous proposons depuis plusieurs années, différents modules dédiés à la formation des formateurs occasionnels.


Se former : Formateur occasionnel, savoir animer une formation

mardi 27 janvier 2009

LE CIF – Congé Individuel de Formation


Si vous êtes demandeur d'emploi, ce qui suit peut vous concerner !


Savez-vous que tout salarié en fin de contrat ou venant de terminer un contrat en CDD, sous réserve cependant d’une ancienneté suffisante, peut demander un CIF-CDD.
La formation doit débuter, au plus tard, 12 mois après le terme du CDD ayant ouvert les droits.

Ancienneté professionnelle : le candidat au CIF doit pouvoir justifier de 24 mois consécutifs ou non, en qualité de salarié relevant du droit privé, quelle qu’ait été la nature des contrats successifs, au cours des 5 dernières années, dont 4 mois consécutifs ou non, sous CDD au cours des 12 derniers mois.
Seul le
Contrat Initiative Emploi conclu sous forme de CDD peut ouvrir les droits au CIF-CDD.

Durée et rythme de formation : la durée du CIF ne peut excéder 1 an à temps complet ou 1 200 heures à temps partiel sur 3 ans.

Statut et droits : pendant la durée de la formation, vous avez le statut de stagiaire de la formation professionnelle continue. La rémunération et le maintien de la protection sociale en matière de Sécurité sociale, d’assurance chômage et de retraite complémentaire sont assurés le FONGECIF Ile-de-France.

A l’issue de la formation, vous avez le statut de demandeur d’emploi. La période de stage permet la réouverture des droits ASSEDIC qui sont calculés sur la base des rémunérations versées pendant le CIF (Le CIF-CDD est considéré par les ASSEDIC comme une période d’activité salariée).

Attention : déposer son dossier au plus tard 2 mois avant le début de la formation.

Pour plus d’informations, vous pouvez rencontrer un Conseiller du Fongécif Ile-de-France : 2 Ter, B
d St Martin - 75498 Paris cedex 10 - Tél : 01 44 10 58 58

Cel
a permet aux demandeurs d'emploi, remplissant les conditions de prise en charge, de suivre nos formations diplômantes en CIF à Paris, à savoir :


Infographiste - 945h — Certification professionnelle de niveau III (BAC+2)

Infographiste Multimédia - 980h — Certification professionnelle de niveau III (BAC+2)

Pour de plus amples renseignements : Annie-Ange GAUMONDIE au 01 48 24 18 24 ou courrier@cetec-info.org


jeudi 22 janvier 2009

Yves Francisque 1950-2009

Nous avons le regret d'annoncer le décès d'Yves Francisque ce vendredi 16 janvier 2009 des suites d'une longue maladie incurable.
Yves Francisque avait rejoint le CETEC en 1992. Par suite de sa maladie, il a abandonné ses fonctions en novembre 2003. Jusqu'au dernier jour, il avait tenu à assurer les formations dont il avait la responsabilité malgré un état de santé préoccupant qui l'épuisait. 

Yves Francisque a été un des premiers  graphistes sur ordinateur. Dès le départ, il a été un spécialiste du logiciel Painter. A ce titre, il avait participé à l'aventure du Studio Graphique d'Apple et avait exposé aux premiers salons Imagina à Monte Carlo. Il avait exposé en Suède, en Grande Bretagne et en Allemagne.  Une partie de son oeuvre est reproduite dans l'ouvrage de Jeremy Sutton "A Visual Guide to Mastering Painter, Fractal Design Creative Techniques", Hayden Books, 1996. L'éditeur a écrit : "Includes award-winning artwork from some of the best Painter artists in the world". 
En formation, il avait collaboré avec Pyramid avant de rejoindre le CETEC-Info. 

Il est l'auteur de 2 ouvrages : 
-
Aldus FreeHand, version 3.1, Armand Colin 1992, coll. Séquences
-
Fractal Design Painter, Armand colin 1993,  coll. Séquences.

Nous présentons toutes nos condoléances à sa famille et à sa compagne.

mardi 20 janvier 2009

Vous avez dit marketing social ? par Joëlle Clabé-Oudot

Eh oui ! Le marketing n’est pas que marchand, il est aussi social !

Puisqu’il peut modifier les habitudes des consommateurs, il doit pouvoir également modifier les comportements des individus et des groupes !

Fortes de ce simple postulat, les grandes ONG comme l’OMS, l’UNICEF, l’UNESCO, la FAO, … vont, dès les années 6O, s’approprier les méthodes et techniques du marketing et les appliquer à la promotion des grandes causes sociétales : campagnes de vaccination et de dépistage, malnutrition, alcoolisme, scolarisation, … Le marketing social était officiellement né !

Progressivement, les autres organisations qui œuvrent dans le domaine médical, social, environnemental ou culturel et travaillent pour récolter toujours plus de dons, pour transformer le moindre euro investi en aide, en recherche, en actions sociales, humanitaires, ... le mettent en pratique.

Car le marketing social vise à délivrer des messages percutants qui résonnent dans l’esprit des hommes et des femmes, éveillent leur conscience et les poussent à agir.

Il s’appuie sur une connaissance approfondie du comportement des individus et de leur environnement, connaissance qui conduit à définir avec précision les divers publics concernés par telle ou telle action, à partir de critères de segmentation communs préalablement définis.

Il permet, dès lors, d'identifier les attentes et les blocages des populations ciblées, de rédiger des messages forts et de sélectionner les supports et canaux de diffusion adaptés, dans le cadre d'une démarche structurée et coordonnée, fondée sur l’optimisation des moyens employés et la maîtrise des coûts.

Ainsi, pour concevoir des campagnes de communication qui marquent les mémoires, faire changer durablement les comportements et évoluer les mentalités, le marketing social s’avère incontournable.


Se former au Marketing social

lundi 12 janvier 2009

A propos de veille documentaire. Par Jacques Rodet

Réaliser une veille documentaire a toujours été une activité stratégique pour une entreprise ou même un individu. Aujourd'hui cette démarche est indispensable à la fois pour être informé mais aussi pour être en mesure de faire le tri dans toutes les informations disponibles.

Les flux RSS générés par les blogs et les sites Internet présentent l'avantage d'amener l'information à soi et de diminuer d'autant l'activité de recherche d'informations. L'apparition des agrégateurs de flux RSS tels que Netvibes facilite aussi grandement l'exploitation des résultats de la veille.

Il existe principalement deux logiques de veille. La première consiste pour chacun à dimensionner son propre agrégateur de flux RSS et éventuellement à en donner accès aux autres. Cette logique pourrait voir un certain aboutissement par la mise en place d'agrégateur d'agrégateurs qui serait en mesure de gérer les doublons.

La seconde est d'organiser une veille à plusieurs dans une démarche collaborative. Pour ce faire l'utilisation de tags comme dans delicious est assez intéressante (cf. la veille de t@d qui dispose également d'un widget : widget de t@d). Le problème qui se pose alors est que le nombre de volontaires à participer à la veille collective peut se révéler assez faible. Cela tient à mon sens au fait que des objectifs de veille collaborative ne peuvent pas toujours suffire à atteindre les objectifs individuels de chacun et que chacun donne priorité à ses objectifs individuels de veille, ce qui n'est pas anormal.

mardi 6 janvier 2009

Le tuteur, compagnon de route. Par Jacques Rodet

« Ce mot de tuteur suggère donc une relation inégale entre une personne adulte, socialement reconnue pour ses compétences, et une autre personne nécessitant un étayage, une aide. La relation n'est donc pas définie en terme de réciprocité. » Cet extrait de l'article consacré au Tutorat dans le Dictionnaire encyclopédique de l'éducation et de la formation (Nathan Université) indique qu'entre le tuteur et le tutoré il y a inégalité.

Nous pouvons donc nous demander si l'objectif du tuteur est de vivre ou de faire vivre cette inégalité, ou si au contraire il s'agit de l'amoindrir et de la dépasser.

L'inégalité est par bien des aspects assimilable à la distance et le delta entre le tuteur et le tutoré à un chemin à parcourir. Mais si il doit y avoir rencontre, où doit se situer le lieu de celle-ci ? Au point où se trouve le tuteur ? Où se trouve le tutoré ? A mi-chemin ?

J'ai la conviction que le tuteur ne doit pa
s faire vivre cette inégalité, ce qui est trop souvent le cas lorsqu'il ne fait qu'affirmer son rôle d'expert ou de sachant envers le tutoré. Il lui faut par contre vivre cette inégalité, c'est-à-dire en avoir conscience et être en mesure de l'évaluer au plus juste. Pour cela, le tuteur doit être en mesure de se situer tant sur sa connaissance du contenu professionnel que sur ses habiletés à tutorer. Il doit aussi pouvoir aménager des activités lui permettant de situer le tutoré sur ce même champ professionnel et sur ses habiletés à être apprenant.

Une fois ces constats établis, le tuteur, à mon sens, ne doit pas simplement encourager le tutoré à faire le chemin vers lui mais au contraire accepter de rejoindre le tutoré où il est afin de faire le chemin avec lui. Il est alors fort possible que la route empruntée ne soit pas identique à celle que le tuteur ou son entreprise a p
révue, que le tutoré, de par ses intérêts, ses difficultés, son appétence devienne l'inventeur d'une nouvel itinéraire. Il est fort probable aussi que celui-ci délaisse les autoroutes et affectionne les chemins de traverse. Le rôle du tuteur est alors d'accompagner et de vérifier que cette route, les amènent bien au but visé, mais depuis longtemps nous savons que tous les chemins mènent à Rome. Le tuteur sera alors attentif à prévenir les embûches, à indiquer les moyens de surmonter les obstacles, à aménager les pauses réparatrices, à stimuler et à encourager le tutoré marcheur.

Je ne vois là que des avantages pour le tutoré et le tuteur. D'une part, le tutoré avancera à son rythme, construira son parcours tel un ruisseau dont l'eau emprunte le chemin le plus aisé, gagnera en confiance et sera encouragé à poursuivre. D'autre part, le tuteur découvrira d'autres paysages qui l'enrichiront d'autant plus qu'il les appréciera avec le tutoré. Il en ressortira différent et plus apte à cheminer avec d'autres tutorés.


Et si, comme le pédagogue était un marcheur, le tutorat n'était qu'une affaire de parcours commun où l'inégalité laisserait la place à la compagnie...


Se former au tutorat